Victime d’un refus hypothécaire ? La première chose à faire, c’est de ne pas désespérer, car ce n’est pas une impasse, rien n’est encore perdu. Même après que la demande soit recalée par la banque, il y a encore des manœuvres possibles pour résoudre cette situation et pour enfin bénéficier du crédit hypothécaire tant convoité.
Savoir les motifs du refus pour pouvoir prendre les dispositions nécessaires
Une demande de prêt hypothécaire refusée n’est sûrement pas agréable, mais il faut savoir qu’une réponse négative venant d’un établissement de crédit est toujours motivée. Et il est impératif de connaître ces motifs afin d’améliorer le dossier en vue d’une requête future. Très fréquemment, la raison de refus d’un prêt est d’ordre financier. C’est-à-dire que la banque doute de la solvabilité de l’emprunteur compte tenu du plan de financement de ce dernier. Il pourrait s’agir de prêts antérieurs pas encore régularisés, de revenus aléatoires, d’un taux d’endettement trop important, d’un reste à vivre insuffisant, etc. Dans de telles circonstances, il est important de régulariser la situation financière dans les plus brefs délais, et soumettre à nouveau le dossier avec les amendements nécessaires. Il peut également arriver que le refus soit justifié par des raisons professionnelles, notamment par l’instabilité de l’emploi de l’emprunteur. Pour la banque, une situation professionnelle qui n’est pas stable équivaut à un revenu précaire et ainsi un risque d’insolvabilité. Ne négligez donc pas ce détail pour la prochaine demande. Et enfin, puisqu’il s’agit d’un prêt hypothécaire, l’état du bien immobilier mis en gage est très déterminant pour une réponse favorable. Il est donc de rigueur de bien entretenir et de rénover, s’il le faut, l’hypothèque avant de relancer la procédure. Plus le bien est dans un meilleur état, plus sa valeur augmente. Par conséquent, la banque aura une garantie solide et sera plus encline à octroyer le crédit hypothécaire sollicité.
Recourir aux autres établissements de crédit
Actuellement, les établissements de crédit sont de plus en plus nombreux. Ainsi, les nouveaux adoptent une politique très souple pour attirer des clients, et les anciens tentent par tous les moyens de fidéliser les leurs. Il y a des banques qui proposent de ce fait des offres très alléchantes, et elles se montrent aussi très indulgentes par rapport aux conditions de prêt. En effet, les banques n’ont pas les mêmes exigences et les mêmes critères pour l’octroi d’un crédit hypothécaire, les motifs de refus de la requête pour les unes ne le seront pas forcément pour les autres. Si une banque a donc opposé une fin de non-recevoir à votre demande, il est encore possible de retenter une seconde chance chez ce même banquier en soumettant un dossier réexaminé et peaufiné. Cependant, vous pouvez aussi vous tourner vers les autres établissements prêteurs qui n’attendent peut-être que vous. Il est préconisé de ne pas se contenter d’une ou de deux banques seulement, il faut soumettre des demandes dans plusieurs banques à la fois. Et cette fois-ci, soyez prévoyant, tenez compte des facteurs de refus de votre première demande et optimisez votre dossier comme il le faut pour un résultat positif.
Faire appel à un courtier pour résoudre le refus hypothécaire
Pour vous faire épauler dans cette démarche qui peut être longue, lourde et parfois difficile, rien ne vaut les services d’un professionnel. Le courtier connaît en fait tous les rouages de ce secteur, ce qui facilite et accélère l’obtention d’un crédit hypothécaire. Il est à même d’établir un comparatif de quasiment toutes les banques afin de proposer celle qui est la plus propice à la situation et aux attentes de l’emprunteur (offres de prêt, taux de crédit, conditions, échéance, etc.). Il maîtrise toutes les procédures et peut fournir des conseils pratiques. Il peut négocier le prêt à votre place auprès des établissements de crédit. Et par-dessus tout, s’il trouve que la demande de prêt hypothécaire est totalement vouée à l’échec, il peut proposer d’autres modes de prêt comme le prêt privé.